Située dans la golfe d’Oman et dépourvue d’oxygène, cette zone morte est à ce jour la plus importante de la planète.
Bien que cette dernière soit connue du monde scientifique depuis près de 60 ans, les experts n’avaient absolument pas tablé sur une telle superficie. Et pour cause : elle couvrirait à elle-seule la taille de la Floride, sachant que « sa désolation » continue de croître dans le même temps. « Nos recherches montrent que la situation est pire que ce qu’on craignait. L’océan suffoque », regrette ainsi Bastien Queste, chercheur à l’université britannique d’East Anglia.
Conséquence : « Tous les organismes qui ont besoin d’oxygène pour respirer fuient ces zones (comme la peste) », indique le site Science Post. Pire, « les espèces immobiles comme les crustacés meurent alors que des bactéries méthanogènes se développent parallèlement ».
Un problème insoluble
Le phénomène est d’ailleurs mondial puisque que ces zones grandissent et se décuplent rapidement. Depuis les années 1950, leur nombre a quadruplé et elles pèsent désormais plusieurs millions de kilomètres carrés.
Quant au coupable, il est tout trouvé : il s’agit du réchauffement climatique, facteur principal de cette longue agonie de la faune et de la flore océaniques – l’eau chaude retenant moins d’oxygène.
