Confortée par sa récente réconciliation avec son voisin éthiopien, l’Érythrée appelle l’ONU à faire preuve de clémence.
Après vingt longues années de litiges frontaliers, Asmara et Addis-Abeba prennent le chemin de la réconciliation. Une opération diplomatique sur laquelle le gouvernement érythréen d’Isaias Afwerki compte bien capitaliser.
Et cela, devant les institutions onusiennes, car ce petit pays bordant la mer Rouge fait l’objet de sanctions internationales depuis 2009. Le Conseil de sécurité lui impose en effet un embargo sur les armes, un gel d’avoirs de plusieurs personnalités locales, ou encore certaines interdictions de voyager, souligne l’Agence Afrique.
Vers un nouveau départ ?
Des sanctions que l’état-major érythréen jugent à présent « infondées et contraires à la loi ». Ce dernier entend donc demander rapidement la levée de ces sanctions. Mais aussi « une compensation des dommages infligés au pays qui n’ont pour but que d’acculer le peuple et le gouvernement ».
Pour rappel, l’organisation new-yorkaise suspecte Asmara de soutenir le mouvement djihadiste, Shebab, particulièrement actif en Somalie. Mais aussi de ne rien mettre en oeuvre pour solder son litige territorial avec Djibouti.
