Le locataire de la Maison Blanche a juré de riposter le cas échéant. Et cela, en remontant « la chaîne alimentaire ».
D’après Donald Trump, l’armée américaine envisage désormais une attaque plus directe contre les forces du régime iranien intimement lié à Bagdad. En ce sens, les hauts démocrates ont d’ores et déjà mis en garde l’intéressé sur un tel scénario sans consultation préalable du Congrès.
Ces derniers font en effet écho à l’assassinat en janvier dernier, dans la capitale irakienne, du haut commandant iranien, Qassem Soleimani, qui a largement déstabilisé la région… Et envenimé de facto les rapports entre Washington et Téhéran.
Selon le New York Times, les dirigeants démocrates ont martelé dans une lettre datée du 27 mars que Trump devait discuter avec les législateurs de toute action militaire potentielle à l’étranger. Avant de rappeler que les récentes attaques contre les forces US en Irak ont mis en évidence des menaces qui pourraient nécessiter une réponse militaire.
Les démocrates ne veulent pas d’une nouvelle affaire Soleimani
De son côté, Trump a suggéré que si des groupes placées sous l’égide de l’Iran, à l’image du Hezbollah, frappaient à nouveau l’oncle Sam, les États-Unis envisageaient d’attaquer directement les forces iraniennes. « Si cela se reproduisait, nous remonterons la chaîne alimentaire. Notre réponse sera plus importante s’ils font quelque chose », a ainsi affirmé l’ancien magnat de l’immobilier sur Twitter. Tout en précisant que « l’Iran prévoyait une attaque sournoise contre les troupes et les actifs américains en Irak ».
Pour rappel, les tensions avec l’Iran se sont intensifiées depuis le début de l’année, lorsque Trump a ordonné le meurtre du commandant de l’armée et du renseignement iranien, le major-général, Qassem Soleimani, qui était suspecté de comploter des opérations autour du Moyen-Orient.
Bien que les deux parties se soient retirées avant qu’une guerre plus large n’éclate, un jeu d’influence mortel s’est déroulé en Irak au cours des semaines qui ont suivi. Sans surprise, les législateurs ont donc indiqué que la Constitution et la loi américaine obligeaient le président à consulter le Congrès avant de s’engager dans une action militaire ou des actions susceptibles de conduire à la guerre. Et cela, en dehors de situations étroites de légitime défense.
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