Lancée à l’occasion du Mondial féminin de football, la pétition vise à réveiller les consciences dans un monde encore très misogyne.
Le prince Ali Ben Al-Hussein a profité de la couverture médiatique de la demi-finale Etats-Unis-Angleterre, mercredi à Lyon, pour officialiser le nouveau combat de sa fondation, Association Football Developement Programme Global (AFDP), en faveur d’une protection généralisée des femmes pratiquant le football.
Ces dernières – qui font régulièrement les frais à travers le globe de mauvais traitements, harcèlements, ou encore de violences physiques – trouvent ainsi un allié de poids capable de fédérer autour de lui un grand nombre de structures internationales du ballon rond.
Selon Ouest France, cet élan salvateur fait suite au scandale qui a éclaboussé le football féminin en Afghanistan notamment. Une partie de l’équipe d’encadrement de l’équipe afghane est en effet accusée d’agressions sexuelles sur les joueuses.
Voir plus loin que le football
« Le message est clair : les abus sur les femmes et les filles ne sont plus tolérables. Des actions verront le jour (rapidement) pour stopper ces regrettables affaires », a ainsi martelé l’intéressé lors d’un point presse.
Dans les faits, plus de 75 joueuses et joueurs professionnels ont déjà joué le jeu et signé le précieux sésame. C’est également le cas de personnalités influentes du monde du football ainsi que des militants des droits de l’Homme.
Il est important de souligner que l’AFDP ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin et compte étendre ce dispositif à l’ensemble des pratiques sportives mondiales.
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