Irak : la multiplication de meurtres « de femmes émancipées » interroge

L’émancipation des femmes ne se fait pas sans heurt en Irak, c’est le moins que l’on puisse dire.

Alors que la mort de Tara Fares – ex-miss Irak et mannequin de profession, abattue dans sa voiture la semaine dernière à Bagdad – avait largement ému l’opinion publique nationale – mais pas que -, une autre égérie irakienne pourrait subir le même sort. Il s’agit de Shimaa Qassem.

Cette dernière, qui a également reçu les honneurs des miss en 2015, court en effet un grand danger. Son tort ? Avoir publiquement condamné le meurtre de Tara Fares. L’intéressée s’en est d’ailleurs émue sur les réseaux sociaux via un message particulièrement inquiétant : « On me traite de prostituée et on appelle à me tuer ». Sans commentaire.

La menace prend de l’ampleur

Malheureusement, parler « d’Épée de Damoclès » dans ce dossier n’est pas exagéré, car l’émancipation des femmes – qu’elle soit professionnelle ou (et surtout) vestimentaire – dérange manifestement certaines factions locales conservatrices.

Et pour cause, avant Tara Fares, qui multipliait les photos « osées » sur Instagram, une femme d’affaires et deux directrices d’instituts de beauté avaient été retrouvées mortes en Irak, relaieFrance Info.

Affaire à suivre…

 

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