Une embarcation d’activistes dénonçant le blocus de Gaza a été interceptée par la marine israélienne dans les eaux internationales.
Battant sous pavillon norvégien, le bateau Al-Awda (« le retour ») se dirigeait vers Gaza et transportait à son bord 22 passagers originaires de 15 pays différents, relaie Libération.
Pour autant, les choses ont mal tourné puisque la marine israélienne a rapidement arraisonné cette « flottille de la liberté », dont le but était d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le sort des 1,8 millions de Palestiniens vivant dans l’enclave. L’Etat hébreu n’a d’ailleurs pas manqué de temps pour signifier « la case prison » aux frondeurs, le 29 juillet dernier.
Parmi eux figurait ainsi une Française de 68 ans, Sarah Katz, qui n’est pas prête d’oublier son périple de quatre jours dans les geôles israéliennes. Toutefois, la malheureuse a pu heureusement regagner Paris jeudi matin via un vol en provenance de Tel Aviv.
Israël sous le feu des critiques
De son côté, son compagnon, Pierre Stambul, a bien eu du mal à cacher sa frustration devant les médias qui l’encerclaient : « Cette attaque illégale et violente contre un bateau pacifique transportant du matériel médical s’est produite à 50 miles marins des côtes israéliennes », a ainsi fustigé cet adhérent de l’Union juive française pour la paix (UJPF), l’une des ONG associées à la « flottille de la liberté ».
Enfin, le capitaine du bateau, le Norvégien Herman Reksten, n’a lui aussi pas pris de gant pour tirer à boulets rouges sur la politique du Premier ministre, Benjamin Netanyahou : « Israël a violé toutes les règles. C’est terrifiant qu’ils arraisonnent un navire norvégien dans les eaux internationales et lui imposent de s’amarrer (sur leur territoire) », a-t-il dénoncé, visiblement très touché.
