Alors que 74 cas de choléra ont tenu l’Algérie en haleine au mois d’août, le gouvernement se veut désormais rassurant.
Le ministère de la Santé refuse en effet que la psychose du choléra se propage à vitesse grand V sur le territoire.
Et pour cause, une réapparition massive de la bactérie « Vibrio choleræ » en Algérie – chose qui ne s’est plus produite depuis plus de trente ans – démontrerait une nouvelle fois les limites sanitaires et techniques d’un pays… Dont la gouvernance est de plus en plus décriée. En atteste, la pénurie de médicaments touchant actuellement le marché domestique.
Plus important, le choléra reste particulièrement dangereux, souligne Le Parisien. Car « il s’agit une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par un vibrion qui provoque fortes diarrhées et vomissements. Ce dernier peut ainsi entraîner une déshydratation sévère et (même) la mort en l’absence de traitement ».
Deux morts et des zones d’ombre
Conséquence, deux personnes ont déjà perdu la vie depuis le début de l’épidémie… Sachant que le nombre d’hommes et femmes encore hospitalisé(e)s est passé sous silence par les autorités. Pour autant, le communiqué officialisé ce mardi par Alger se veut parallèlement rassurant. Et confirme que le fléau est désormais « sous contrôle ».
Il est toutefois important de noter que « le dispositif de prévention (restera applicable) jusqu’à la compréhension des causes réelles de cette urgence sanitaire. Et cela, jusqu’à ne plus avoir aucun cas suspect », promet Mokhtar Hasbellaoui, le patron de l’institution.
