L’ancien Premier ministre égyptien, Ahmed Chafik, a déclaré qu’il envisageait la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle de 2018.
L’ancien Premier ministre égyptien, Ahmed Chafik, a déclaré ce dimanche qu’il envisageait la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle de 2018. Chef de gouvernement de l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak, durant le « printemps arabe », il avait été un candidat malheureux à la présidentielle de 2012, face au candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi.
« Aujourd’hui, je suis présent dans mon pays, je pense donc que je suis libre de regarder plus avant cette question, d’explorer [la situation], de descendre et de prendre le pouls de la rue. Il y a donc une possibilité d’enquêter davantage et de voir exactement ce qui est nécessaire, de sentir s’il s’agit du choix logique » a déclaré Ahmed Chafik sur la chaine de télévision Dream TV.
Affaires de corruption
Une interview qui intervient après une arrivée controversée en Égypte. Depuis cinq ans, Ahmed Chafik vivait aux Émirats arabes unis. Sauf que, ce samedi, il a été arrêté, puis expulsé vers son pays d’origine, selon des sources familiales et son avocat. La raison, d’après sa fille ? « Juste parce qu’il a annoncé qu’il serait candidat à la présidentielle… Je ne sais pas ce qu’ils vont lui faire. Personne n’est autorisé à se présenter à la présidentielle. »
Si sa situation restait floue, dimanche soir, les autorités judiciaires du Caire ont indiqué qu’Ahmed Chafik n’était plus sous le coup d’aucune poursuite. Il a effectivement bénéficié d’un non-lieu ou de l’abandon des charges qui pesaient contre lui dans plusieurs affaires de corruption. Une chose, en revanche, est sûre : l’actuel président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, devrait se représenter l’an prochain.
