L’Elysée a officialisé une subvention de 5 M€ destinée à soutenir l’épineux dossier de l’émancipation féminine tchadienne.
Paris, via l’Agence française de développement (AFD), a alloué mardi 5 mars une subvention de 5 millions d’euros en faveur de l’émancipation des femmes tchadiennes. Et cela, deux mois après l’engagement pris par le président Macron lors de sa visite à N’Djamena, relaie Le Figaro.
Concrètement, cette manne financière porte sur le « Pasfass ». Littéralement « Projet d’autonomisation sociale des femmes tchadiennes par l’accès aux services de santé et la prise en compte des violences basées sur le genre ».
Ce programme, d’une durée de 3 ans, concerne plus précisément les provinces du Logone Oriental et du Mandoul et sera orchestré « par un consortium regroupant deux ONG française et tchadienne et un groupe de recherche ». Selon le communiqué de l’AFD, le Pasfass touchera pas moins de 548 000 Tchadiennes qui « bénéficieront (ainsi) d’un accès amélioré à des soins de qualité ».
La France, un allié solide
Pour rappel, Emmanuel Macron a concédé fin 2018 deux prêts d’une valeur de 40 millions d’euros à N’Djamena. Le premier, estimé à 30 millions d’euros environ, a solutionné le paiement de la solde nette des fonctionnaires civils tchadiens pour le mois de décembre. Mais aussi le versement des pensions et retraites à hauteur du reliquat. Soit 10 millions d’euros correspondant à plus de trois mois de prise en charge.
Quand au second, il a pris la forme d’un don de 10 millions d’euros destiné aux dépenses prioritaires en matière de santé. Le but ? Couvrir notamment la subvention de fonctionnement des principaux hôpitaux du pays (trois dans la capitale et dix en provinces). Ainsi que celui du Centre national de Transfusion sanguine et des services relatifs à la gratuité de soins, à la lutte contre le Sida et à la vaccination.
