Le Qatar et l’Arabie saoudite n’ont toujours pas trouvé d’accord portant sur la retransmission par Riyad des matches du Mondial 2018.
La guerre diplomatique que se livrent Doha et Riyad depuis un an ne s’estompe pas, c’est un euphémisme. Alors que les autorités qataries ont choisi récemment de boycotter les produits de ses encombrants voisins – le quatuor Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn et Egypte – les autorités saoudiennes ont confirmé mardi 5 juin n’avoir toujours pas trouvé de terrain d’entente avec le Qatar portant sur les droits de retransmission des matches de la Coupe du monde de football. Doha et BeIn Sports détenant les droits exclusifs de la compétition pour le Moyen-Orient.
La situation est d’autant plus dommageable pour le peuple saoudien que cet événement à l’aura planétaire débutera le 14 juin prochain en Russie. Et comme le hasard fait bien les choses, la rencontre d’ouverture opposera le pays hôte… à l’Arabie saoudite. Autant dire que la pression monte dans ce dossier. Un dossier à l’issue incertaine, donc, qui ne fait parallèlement pas les affaires de la Fifa toujours très active lorsqu’il s’agit des retombées économiques de sa poule aux œufs d’or.
Un dossier insoluble
L’organisation joue en conséquence un rôle de médiateur entre les deux Etats protagonistes. En vain pour le moment, puisque le malaise semble insoluble, relaie le site helvète, Romandie. Premièrement, car Riyad accuse Doha « de ne pas respecter un accord conclu avec la Fifa potant sur la diffusion des matches d’ouverture et de clôture et de 20 autres rencontres pour 35 millions de dollars ». Et d’autres part, parce que Doha suspecte à son tour Riyad de porter atteinte à sa souveraineté en soutenant « un réseau pirate connu sous le nom de « beoutQ ». (Ce dernier) utiliserait en effet un signal d’Arabsat pour retransmettre illégalement les programmes de BeIn Sports sur (le sol saoudien) ».
A suivre…
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