Les groupes djihadistes profitent de la crise de l’électricité irakienne pour jeter encore un peu plus le trouble dans le pays.
Alors que la pénurie d’électricité creuse inexorablement le fossé entre le gouvernement irakien et la population, les djihadistes en font, eux, leur fonds de commerce. Les attaques se multiplient en effet depuis deux mois contre les lignes à haute tension. Notamment celle de Kirkouk-Diyala alimentant trois provinces du nord du pays, relaie Le Figaro.
Logiquement, les habitants de Salaheddine, de Kirkouk et de Ninive perdent peu à peu patience après avoir fait les frais de huit sabotages au total; des « contre-temps » les plongeant automatiquement dans le noir la nuit venue.
Une lente asphyxie
De son côté, le ministère de l’Electricité, au bord de l’asphyxie, tente malgré tout de combler les brèches. Et cela, contre vents et marées puisque le dernier « sauvetage » est intervenu il y a seulement deux jours.
Pour rappel, la situation devient de plus en plus problématique sur le territoire en cette période estivale caniculaire. Et pour cause, les températures peuvent atteindre jusqu’à 50 degrés, alors que dans le même temps la production d’électricité domestique ne couvre que 60% de la demande.
