Coupe du monde 2022 : Oman et le Koweït entrent dans la danse

Le Qatar, qui accueillera la compétition dans 3 ans, pourrait bénéficier d’un soutien inattendu…

Alors que la FIFA souhaite élargir la célèbre compétition du ballon rond à 48 nations lors de l’édition 2022, au lieu de 32 dans son format classique, deux autres Etats du golfe pourraient profiter de « cette ingérence » afin de tirer leur épingle du « jeu ». Et ainsi s’immiscer dans les affaires du voisin qatari, particulièrement isolé dans la région depuis l’embargo anti-Doha décrété par Riyad, il y a plus d’un an maintenant.

Logistiquement, le Qatar n’est en effet pas en mesure d’accueillir 16 équipes supplémentaires et les supporteurs qui vont avec. Logiquement, les structures hôtelières viendraient à manquer, sans parler du nombre restreint de stades officiels qui ne suffiraient pas à couvrir l’ensemble des matchs du premier tour.

La FIFA, dirigée par  le Suisse Gianni Infantino, entend donc faire appel à d’autres forces vives pour mener à bien son projet. Sans surprise, Oman et le Koweït font office de candidats idéals en raison de leur position relativement neutre dans le conflit opposant Doha et le rival saoudien.

Abou Dabi et Riyad en embuscade ?

Une alternative que défend avec pragmatisme le général Mohammed Khalfan Al Romaithi, président de l’Autorité générale des Sports des Émirats arabes unis.

« En ce qui concerne la co-organisation, actuellement liée à la crise, je pense que le Koweït peut jouer un rôle très important. Ils ont un grand stade international et construisent parallèlement deux autres (enceintes) », insiste ainsi l’intéressé.

Avant de poursuivre avec un lobbying à peine déguisé en faveur d’Abou Dabi et de Riyad :  « (D’un autre côté), ce serait plus facile pour les Qataris si la crise était résolue. (Dans ce cas), l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis (pourraient également jouer un rôle dans ce dossier). »

A suivre donc…

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