23 personnes ont perdu la vie dans une nouvelle flambée de violence entre factions armées gazaouie et israélienne.
Les heurts constataient ces derniers jours dans la bande de Gaza ont débouché ce week-end sur un énième chapitre sanglant dans l’éternel conflit israélo-palestinien.
Dans les faits, plusieurs centaines de roquettes ont été tirées samedi depuis l’enclave en direction d’Israël, qui a pu en intercepter une grande partie grâce à son système anti-missile, Dôme de fer.
De son côté, l’Etat hébreu ne s’est pas fait prier pour répondre par des frappes aériennes chirurgicales. Résultat : 23 morts. 4 civils du côté israélien (pire bilan depuis l’été 2014), et 19 du côté palestinien, dont un commandant du Hamas.
La médiation du Caire porte ses fruits
Dimanche, les déclaration du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, ne laissaient en tout cas entrevoir rien de bon :
« J’ai donné pour instruction à l’armée de continuer ses frappes massives contre les éléments terroristes, et ordonné de renforcer en chars, en artillerie et en troupes les forces déployées autour de la bande de Gaza. »
Face à ce marasme, le président français, Emmanuel Macron, est donc monté au créneau le soir-même pour demander aux « belligérants » de « cesser ce cycle de violence (…) afin que tous les civils soient protégés ». Avant de réaffirmer dans la foulée « le droit d’Israël à la sécurité, et la légitimité des aspirations du peuple palestinien ».
Lundi matin, c’était au tour de l’Egypte d’officialiser un timide cessez-le-feu entre les forces en présence. Une trêve respectée… pour le moment.
A suivre donc…
