Le Qatar se maintient à flot malgré l’embargo

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07.03.2018

Doha parvient à résister aux pressions économiques instaurées par Riyad et atteste d’une croissance de 2,1% en 2017.

Selon un récent rapport du Fonds monétaire international (FMI), relayé par Les Echos, le Qatar continue à tirer son épingle du jeu au sein du monde délicat du commerce international. Et cela malgré l’embargo imposé depuis l’été dernier par l’Arabie saoudite, les Emirates arabes unis (EAU), le Bahreïn et l’Egypte qui lui reprochent sa proximité avec l’Iran.

L’institution new-yorkaise a en effet confirmé que le géant gazier avait réussi à établir de nouvelles voies commerciales. Toutefois, « les investissements étrangers et les dépôts du secteur privé local ont baissé de 40 milliards de dollars depuis l’adoption des sanctions. Un recul compensé par des injections de liquidités effectuées par la Banque centrale du Qatar et la Qatar Investment Authority », tempère le Fonds.

Le FMI appelle à plus de réformes

Sans surprise, Doha affiche parallèlement une croissance en baisse de 4 % dans les secteurs qui ne concernent pas la vente d’hydrocarbures. Celle-ci avait pourtant atteint 5,6 % l’année dernière. Le FMI a donc invité les autorités qataries « à entreprendre davantage de réformes économiques et à réduire les subventions face à l’effondrement des prix de l’énergie ».

Pour autant, il est important de noter que l’institution reste confiante concernant les perspectives économiques à court terme du Qatar qui devra néanmoins compenser les risques liés à la chute des cours des hydrocarbures. Mais aussi trouver de nouveaux palliatifs à ses frictions diplomatiques.

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