Cette taxe concerne camions, remorques, unités de charges et conteneurs qui passent les frontières maritimes ou terrestres.
Le site Econostrum annonce ainsi un tarif assez étonnant de 200 dinars tunisiens ou 14 000 dinars algériens pour « ce droit de passage » officialisé dimanche 3 juin par les autorités tunisiennes et qui ne touche pas les voitures de tourisme.
Depuis, les protestations s’intensifient de jour en jour aux postes-frontières du côté algérien. L’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Abdelkader Hadjar, a donc décidé de prendre le taureau par les cornes en demandant des explications au ministre tunisien des Affaires étrangères. Selon l’intéressé, cette mesure a été entérinée par le parlement « dans un souci de protéger la production locale tunisienne ».
Tunis fait la sourde oreille
Parallèlement, pour Chokri Letaief, vice-ambassadeur de Tunisie à Alger, « il ne s’agit nullement d’une taxe. (Au contraire), ce sont des frais de service douanier qui ne concernent pas les voitures et les bus touristiques. C’est une somme à payer pour les camions de marchandises qui devront passer au scanner ».
Il est important de noter que cette mesure ne concerne pas uniquement les Algériens mais l’ensemble des véhicules commerciaux arrivant en Tunisie. Et cela, quelque soit leur nationalité, précise le média.
