Le président égyptien sera en revanche bien candidat à sa réélection en 2018, où il tentera de briguer un second mandat.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a expliqué son choix de ne pas se représenter en 2022 dans une interview à la chaine de télévision américaine CNBC. La constitution actuelle prévoit une limite de deux mandats de quatre ans et « je ne m’imagine pas rester au pouvoir un jour de plus contre la volonté des Égyptiens » a-t-il précisé.
Le maréchal Al-Sissi a été élu en 2014, à la suite de la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi – ou d’un coup d’État selon les versions -, avec une promesse : celle de maintenir la stabilité de l’Egypte. Le bilan ? Mitigé. S’il a réussi à contenir les mouvements de masse des islamistes, ces derniers posent toujours problème, dans la région du Sinaï notamment.
Droits humains
L’année 2017, d’ailleurs, aura été particulièrement marquée par les actes terroristes. Les membres des forces de l’ordre, policiers ou militaires, sont régulièrement pris pour cible par les djihadistes de l’Etat islamique (EI), ainsi que les fidèles d’autres religions comme les chrétiens d’Orient.
S’il n’a pas précisé quelle était son intention pour la prochaine élection présidentielle, qui aura lieu en mars 2018, la candidature d’Abdel Fattah al-Sissi ne fait guère de doute. Pourtant, son pouvoir apparait de plus en plus contesté à l’international, par les ONG défendant les droits humains, voire certains Etat. Pour le moment, un seul candidat s’est déclaré : il s’agit de l’avocat Khaled Ali, réputé pour ses combats judiciaires contre l’Etat égyptien.
