288 hommes et 12 femmes sont décédés sur les 1 700 Français qui ont pris part au djihad en Irak et en Syrie.
Sur l’ensemble de ce contingent de djihadistes, calculé sur les trois dernières années, la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) indique également que 256 adultes ont fait le choix de revenir sur leurs terres d’origine, auxquels s’ajoutent 78 mineurs.
Le site Atlantico note par ailleurs que « le Toulousain Sabri Essid, demi-frère par alliance de Mohamed Merah (et qui aurait été exécuté par une ‘‘branche dure’’ de Daesh en Syrie à l’automne) ainsi que son beau-fils Rayan » font partie de cette liste.
Ces deux individus avaient été vus pour la dernière fois sur une vidéo diffusée par le groupe terroriste en mars 2015. Une séquence dans laquelle Rayan, alors jeune adolescent, exécutait un otage palestinien soupçonné d’être un espion.
La Tunisie, important fournisseur de Daesh
Ainsi, si la France peut légitimement regretter le nombre important de ses ressortissants ayant garni les rangs du djihadisme, la Tunisie, de son côté, atteste de chiffres beaucoup plus alarmants.
Le département de la Sécurité intérieure américain évaluait en effet en 2015 à 5 000 le nombre de Tunisiens recrutés par Daesh sur les théâtres irakien et syrien. Soit l’un des ratios les plus importants de la planète.
Etudiant en master de journalisme, Bertrand Faure se destine à la presse écrite. Passionné de relations internationales, il nourrit un tropisme particulier pour le Maghreb et la région MENA, où il a effectué de nombreux voyages.