Nouakchott souhaite mettre de côté les partis qui ne pèsent pas assez sur la scène politique nationale.
L’Etat a en effet voté en mai dernier un durcissement de la loi régissant les partis politiques mauritaniens.
Ainsi, selon les termes du texte énoncés par le ministre de l’Intérieur en personne, une formation qui participera deux fois de suite à une élection municipale sans atteindre 1 % des suffrages exprimés passera par la case dissolution. Mais ce n’est pas tout, en cas de non-participation deux fois consécutives à un scrutin local, cette dernière subira également le même sort.
Sans surprise, le président Mohamed Ould Abdel Aziz est donc passé des paroles aux actes à l’approche des présidentielles. Désormais, le pays ne compte plus que 28 partis au lieu de 107, relaie RFI.
L’IRA toujours debout
Sachant que les « victimes » de ce coup de force appartiennent à la fois à la majorité et à l’opposition. C’est par exemple le cas de l’historique « Rassemblement pour la démocratie et l’unité (RDU), créé en 1991, une année après la conférence de La Baule qui a initié le processus du multipartisme en Afrique ».
Il est d’ailleurs important de noter que L’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) – fondée en 2008 pour combattre le fléau de l’esclavage gangrenant la Mauritanie, et cela malgré son abolition en 1981 – est toujours « de ce monde ». Une victoire en soi, malgré les nombreuses déconvenues rencontrées par son leader, Biram Dah Abeid.
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