Il en est de même pour les pays membres du Conseil de coopération du Golfe.
La Banque mondiale vient de relever ses perspectives de croissance de l’économie saoudienne, pour l’année en cours, à 1,8 %. Et s’attend à ce qu’elle se renforce de 2,1 % à 2,3 % en 2019 et 2020. Selon le rapport de l’institution sur les perspectives économiques mondiales pour le mois de juin, publié sur son site Internet, ses projections, pour l’économie du royaume saoudien, ont ainsi augmenté pour cette année de 0,6 % par rapport aux projections de janvier (1,2 %).
Globalement, souligne le document, les économies importatrices de pétrole devraient connaitre une croissance plus forte à mesure que la confiance des entreprises et des consommateurs se verra stimulée. Ceci grâce aux réformes économiques, à l’amélioration du climat des affaires et celle de la demande extérieure. L’Egypte, par exemple, devrait ainsi connaitre une croissance de 5 % au cours de l’exercice courant du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018 – et de 5,5 % au cours de l’exercice suivant.
Assouplissement des quotas
Quant aux autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, le rapport de la Banque mondiale table sur une croissance renforcée à hauteur de 3 % cette année et 3,3 % l’an prochain. Concernant les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) (Arabie saoudite, Oman, Bahreïn, Koweït, Emirats arabes unis et Qatar), leur croissance devrait dépasser les 2 % en 2018 et s’établir à 2,7 % en 2019. Grâce, notamment, à des investissements fixes plus élevés.
Ces projections interviennent alors que le prix du baril de pétrole est remonté pour dépasser les 80 dollars – il a pris plus de 20 % depuis la fin de l’année dernière. Ceci en raison de l’entente entre, d’un côté, la Russie et, de l’autre, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), chapeautée par l’Arabie saoudite, qui avaient décidé en janvier 2017 de réduire la production. Les quotas fixés ayant largement rempli leur rôle – le prix actuel équivaut à 150 % du but initial… -, l’organisation envisagerait à présent de les assouplir.
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