Six membres des forces de l’ordre tunisiennes ont perdu la vie dimanche au nord-ouest du pays dans une opération anti-terroriste.
Le combat mené par Tunis contre le djihadisme – qui gangrène le territoire depuis de nombreuses années – n’a décidément rien d’un long fleuve tranquille. Et pour cause, les forces de sécurité locales sont tombées hier, sur les coups de midi, dans une embuscade particulièrement meurtrière dans le secteur de Ain Soltan (province de Jendouba), à quelques kilomètres de la frontière algérienne.
Le convoi est en effet passé sur une mine savamment dissimulée provoquant la mort tragique de six membres de la garde nationale, relaie Le Parisien. Cependant, peu d’informations ont filtré pour le moment sur cet attentat.
Bilan le plus lourd depuis deux ans
Un porte-parole du ministère, le général Sofiene al-Zaq, a toutefois précisé que « des assaillants ont ouvert le feu sur les forces de sécurité après l’explosion (du dispositif) ». Avant d’ajouter laconiquement qu’une enquête était en cours afin de faire la lumière sur cette affaire. Et pour cause, aucun groupe djihadiste n’a encore « daigné » revendiqué l’attaque, poursuit le média.
Pour rappel, cela faisait plus de deux ans que la Tunisie n’avait plus essuyé de telles pertes au sein de son giron sécuritaire. Une prouesse manifeste puisque les heurts restent relativement fréquents à la frontière entre les deux pays, où les zones montagneuses sont propices « au camouflage » des terroristes.
