Le territoire sinistré affiche une note abyssale en termes de « volume de destructions », confirme l’ONU.
Si le drame humain se passe de commentaire lorsqu’on évoque la guerre civile syrienne, un autre aspect du conflit est souvent oublié. Il s’agit des pertes liées aux destructions d’infrastructures.
Depuis sept ans – date du début des hostilités – ces dernières se portent en effet à près de 400 milliards de dollars, s’alarme la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO). Dont l’estimation découle d’une réunion récente à Beyrouth réunissant plus de 50 experts syriens et internationaux.
Après la destruction, la reconstruction
Comme précisé précédemment, ces données excluent bien entendu « les pertes humaines (personnes tuées dans les combats ou perte de gens qualifiés en raison des déplacements de population) », relaie le site H24.
Néanmoins, il est important de noter que de juteux marchés s’ouvriront à l’avenir pour les groupes de BTP mondiaux. Et cela, une fois que la stabilité s’installera un tant soit peu entre la Méditerranée et la vallée de l’Euphrate.
