Érythrée : vers la fin des sanctions onusiennes ?

La stratégie du Premier ministre éthiopien pour instaurer une paix durable au sein de la corne de l’Afrique porte ses fruits.

Apaiser les tensions régionales, tel était le maître-mot du chef du gouvernement éthiopien, Abiy Ahmed, lors de sa nomination en avril dernier. Et le moins que l’on puisse dire est que le réformiste est sur le point de réussir son pari après avoir multiplié les rapprochements diplomatiques avec les autorités érythréennes.

Au point d’obtenir l’enterrement de la hache de guerre entre les frères ennemis, minés depuis 20 ans par des conflits liés à la démarcation de leur frontière respective. Mais ce n’est pas tout, car un autre effet coercitif a pointé le bout de son nez. Asmara s’étant en effet dans le même temps attelée à renforcer ses relations avec les autorités somaliennes et djiboutiennes.

L’Érythrée bientôt libérée de son embargo ? 

De ce fait, les ministres des Affaires étrangères de ces trois Etats se sont joints au chef de la diplomatie érythréenne pour demander à l’occasion d’une récente assemblée générale des Nations unies la levée des sanctions onusiennes envers Asmara, en place depuis 2008 et renouvelées l’année dernière.

Concrètement, il s’agit d’un embargo sur les armements, d’un gel des actifs financiers de différentes personnalités et organismes et d’une suspension des visas pour des personnalités locales, relaie le média belge, La Libre.

Elles punissent en outre l’Érythrée pour son conflit territorial avec Djibouti, son soutien à des groupes armés rebelles en Somalie et son soutien à des actions terroristes en Ethiopie.

Affaire à suivre…

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