Khartoum à nouveau dans les petits papiers américains ?

Washington pourrait exclure le Soudan de sa liste des Etats soutenant le terrorisme en raison de ses progrès démocratiques.

« Les Etats-Unis saluent l’engagement du Soudan à faire des progrès sur des sujets clés, comme la coopération antiterroriste, le respect des droits de l’Homme et des libertés de religion et de la presse, ou encore l’accès humanitaire ».

Ce communiqué, publié mercredi 7 novembre, démontre que la Maison Blanche est prête à amorcer un rapprochement diplomatique avec les autorités soudanaises. Ces dernières sont en effet accusées depuis 1993 de soutenir des groupes extrémistes islamistes. A l’image d’Al-Qaïda, dont le fondateur, Oussama Ben Laden, a séjourné dans le pays entre 1992 et 1996.

Du donnant-donnant

En conséquence, les deux nations envisagent désormais d’étendre leur coopération bilatérale. Et cela, en facilitant des réformes significatives pour renforcer la stabilité du Soudan, relaie VOA Afrique. Un compromis qui implique malgré tout que Khartoum maintienne ses efforts dans tous ces dossiers. Mais aussi mette fin à ses conflits internes, ajoute le document.

Il est vrai que sans un coup de pouce de l’Oncle Sam, les entreprises internationales continueront à hésiter avant de s’engager sur le territoire. Leur marge de manoeuvre commerciale étant pour le moment largement limitée du fait du statut soudanais sur l’échiquier mondial. Une situation partagée par l’Iran ou encore la Corée du Nord, eux aussi blacklistés.

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