L’Opep acte une baisse de la production mondiale de pétrole à hauteur de 10 millions de barils par jour

A ce jour, la pandémie issue du Covid-19 a provoqué une baisse de 30% de la demande mondiale de brut.

Dans les faits, l’Arabie saoudite, premier exportateur d’or noir, avait appelé les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à se réunir lundi 6 avril pour parvenir à un accord équitable à même de rééquilibrer les marchés. Et cela, sur demande de Washington, premier producteur au monde. Naturellement, Moscou, second producteur, fut lui aussi convié, bien que non-membre de l’Opep.

Riyad souhaitait ainsi obtenir une baisse de la production planétaire à hauteur de 10 millions de barils par jour alors que les prix unitaires peinent actuellement à dépasser la barre des 20 euros.

Un effort considérable en mai et juin

C’est désormais chose faite puisque l’Organisation et ses alliés ont validé ce processus vendredi 10 avril. Ce dernier, qui correspond à une diminution de 10 % de l’offre totale, sera effectif dès le 1er mai pour une durée de deux mois consécutifs.

Le Parisien ajoute qu’au terme de cette période (mai-juin), la baisse de la production pourrait diminuer et atteindre 8 millions de barils par jour jusqu’en décembre. Puis 6 millions entre janvier 2021 et avril 2022.

Néanmoins, un consensus doit encore voir le jour pour entériner définitivement ce scénario. Sachant que l’Arabie Saoudite et la Russie ont consenti à supporter une grande partie cet effort afin de convaincre  les plus réfractaires.

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