Le président Abdelmadjid Tebboune a mis en garde contre tout risque de « dérapage » et les « activités non innocentes ».
Selon un communiqué publié par la présidence de la République algérienne à l’issue de la réunion périodique du Haut Conseil de Sécurité, présidé par Abdelmadjid Tebboune, avec la participation de responsables politiques et sécuritaires, le président algérien a déclaré, mardi, que « l’Etat ne tolérera pas l’exploitation des marches du mouvement populaire (Hirak) par des groupes séparatistes et des mouvances illégales proches du terrorisme ».
Cet avertissement intervient après que le mouvement populaire algérien a tenu sa manifestation hebdomadaire dans la capitale, Alger, le jour même. Au cours de l’événement, une foule d’étudiants, d’enseignants et de militants a exigé la libération des personnes arrêtées pour avoir participé aux protestations.
Selon le communiqué présidentiel, Abdelmadjid Tebboune a ordonné « l’application immédiate et stricte de la loi dans le but de mettre fin à ces activités suspectes et abus sans précédent, notamment contre les institutions et symboles de l’Etat, dans une tentative d’entraver le chemin démocratique et le développement en Algérie. »
Le texte indique également que le chef de l’Etat a salué les efforts consentis par les institutions étatiques pour assurer le succès des élections législatives prévues le 12 juin, tout en soulignant « la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser cet événement dans les conditions les plus propices ».
