Depuis 2015, environ 117 000 réfugiés syriens ont retrouvé leur terre, dont 37 000 cette année.
Les Nations unies estiment à 250 000 le nombre de malheureux susceptibles de rentrer en Syrie en 2019. Et cela, malgré le contexte délicat touchant encore le territoire, relaie L’Express.
« Il s’agit de retours organisés, totalement volontaires, sécurisés. Et bien sûr avec la participation du HCR », confirme ainsi Amin Awad, qui dirige les opérations du Haut-Commissariat pour les réfugiés au Moyen Orient et en Afrique du Nord.
Un cheminement très long
Pour autant, le chemin s’annonce encore ardu car 5,6 millions de Syriens vivotent actuellement au sein des Etats limitrophes. L’organisme onusien multiplie donc les appels du pied pour les convaincre de rentrer au bercail.
Le but étant également de désengorger les pays d’accueil comme le Liban ou la Jordanie qui souffrent de plus en plus économiquement face à cet afflux massif.
Malheureusement, en raison d’un manque criant de documents confirmant l’identité des migrants ainsi que leurs titres de propriété, et face à la faiblesse des services en matière d’éducation et de santé sur place, le HCR considère qu’une accélération des retours demeure toujours complexe à ce stade.
