De la friture sur la ligne entre le Liban et l’ONU sur la situation des réfugiés syriens

Beyrouth a bloqué les demandes de permis de séjour des membres du HCR qui s’opposent à un retour des réfugiés syriens.

Il y a de l’eau dans le gaz entre le gouvernement libanais et le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), c’est le moins que l’on puisse dire.

Les autorités locales reprochent en effet aux membres du HCR de pousser les migrants syriens présents sur le territoire à ne pas repartir sur leurs terres dans l’immédiat. Et cela, en raison de la situation trop instable dans laquelle se trouve encore leur pays d’origine.

Des services publics affaiblis

Une situation totalement inacceptable pour Beyrouth qui considère que ces malheureux ont désormais la possibilité de rentrer en Syrie en étant relogés dans des zones sécurisées, relaie Ouest France.

Pour faire pression sur le personnel onusien, le service d’immigration a donc décidé de bloquer temporairement leurs demandes de permis de séjour.

Pour rappel, les Nations unies dénombrent actuellement un million de réfugiés syriens au Liban, soit un quart de la population nationale. Cette présence massive n’est pas sans conséquence puisque l’économie domestique s’enraye logiquement, ne pouvant supporter un tel afflux de personnes qui ne travaillent pas.

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