Et cela sur fond de controverse : les membres des partis politiques dissous ne pourront pas se présenter.
Le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa a officialisé lundi la date des prochaines législatives au Bahreïn. Le scrutin aura lieu le samedi 24 novembre. Pour autant, il y a un « mais », et pas des moindres, puisque les membres des partis politiques « éradiqués » par le passé ne pourront pas tenter leur chance pour obtenir l’un des 40 sièges composant la chambre basse du Parlement.
Cette institution examine et vote en effet les lois proposées par le roi ou son cabinet de ministres. Tandis que la chambre haute – intégralement nommée par le souverain en personne – a le pouvoir d’en bloquer les décisions.
Les dirigeants chiites sévèrement muselés
Comme le souligne L’Orient Le Jour, le roi, issu d’une dynastie sunnite, avait sévèrement encadré en juin dernier l’accès aux élections parlementaires. Et cela, afin de contrer la montée en puissance du mouvement chiite… Majoritaire au sein de ce petit Etat du golfe Persique. Ce fut ainsi le cas « du principal groupe de l’opposition chiite, Al-Wefaq, ou de l’Action nationale démocratique, Waad, mouvement de l’opposition libérale ».
Pour rappel, le gouvernement local est régulièrement accusé de piétiner les droits de l’Homme au regard des moyens employés pour maîtriser toute forme de dissidence. A l’image de Nabil Rajab, l’une des figures marquantes des manifestations de 2011, qui avaient converti Bahreïn au Printemps arabe.
