Mukhtar Robow, ancien « haut gradé » du groupe djihadiste, brigue la présidence de la région du Sud-Ouest.
Aussi singulière soit-elle, cette information relayée par RFI est bel et bien sérieuse. Cet ex-numéro 2 des shebab, dont l’ancien « employeur » continue de semer la terreur en Somalie, compte en effet percer en politique.
Son discours prononcé jeudi 04 octobre ne laisse d’ailleurs pas de place au doute. « Si Dieu le veut, nous gagnerons l’élection et la paix l’emportera », a-t-il ainsi martelé en grandes pompes devant des partisans conquis.
Mogadiscio reste ferme
Sans surprise, cette annonce n’a pas manqué de susciter la polémique sur le territoire. En retour, le gouvernement en place soutenu par l’ONU s’est donc bien gardé de toute main tendue.
Pour information, « Mukhtar Robow est l’un des pères-fondateurs des shebab, dont il a été aussi le porte-parole et (l’un des stratèges majeurs). (Néanmoins), ce dernier avait plusieurs fois suivi une ligne relativement modérée au sein du mouvement, critiquant notamment le meurtre de civils. En 2013, il avait même défié le leader du groupe, Ahmed Abdi Godane, entraînant une violente guerre interne », confirme le média.
Suffisant pour redorer son blason ?
