Baha Abou Al-Ata, haut commandant du Jihad islamique, a perdu la vie mardi après une frappe israélienne sur son immeuble de résidence.
Le mouvement du défunt, « en alerte maximale« , a confirmé l’information dans la foulée, relaie Le Figaro. Sachant qu’un autre Palestinien a rejoint les cieux peu de temps après suite à une nouvelle frappe de l’Etat hébreu sur l’enclave voisine. Dans les faits, ce groupe s’assimile à « organisation nationaliste islamique et un mouvement de libération ». Et définit le Djihad comme « un combat contre l’injustice ».
Sans surprise, la réponse ne s’est pas faite attendre du côté gazaoui avec plusieurs tirs de roquettes lancés en direction des villes israéliennes limitrophes. « Le chant » des sirènes d’alerte au sein de ces localités ont d’ailleurs encore démontré l’extrême complicité d’un dossier que les Nations unies n’arrivent décidément pas à solutionner.
A chaque jour suffit sa peine
De son côté, le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, a joué la carte de la langue de bois, non sans une pointe d’ironie. « Notre message au Hamas et au Jihad islamique palestinien est que nous ne cherchons pas une escalade. Mais que nous sommes prêts à des scénarios défensifs et offensifs », a-t-il d’abord martelé. Avant d’ajouter que son pays se préparait d’ores et déjà « à plusieurs jours d’affrontements ».
Par ailleurs, il est important de noter que le Jihad islamique a été frappé le même jour en plein coeur de Damas, la capite syrienne. La cible, Akram Ajouri, cadre de l’organisation, n’en a pas réchappé tout comme son fils.
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