Face à la montée des eaux menaçant infrastructures et populations depuis le 21 novembre, l’Etat en appelle aux fonds internationaux.
Alors que les inondations continuent de fragiliser ce petit pays de la Corne de l’Afrique, avec encore neuf morts ces derniers jours, le gouvernement djiboutien a lancé un plan d’urgence, mobilisant des ressources militaires pour porter secours aux 150 000 sinistrés.
« (En conséquence), les opérations de pompage ont commencé pour évacuer les eaux stagnantes, que les autorités espèrent avoir terminé (la semaine prochaine). De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ores et déjà distribué des médicaments, ainsi que des moustiquaires et de l’eau potable. Tandis que l’organisation régionale, Igad, a débloqué des fonds pour soutenir l’effort humanitaire », relaie RFI.
Une note évaluée à 22 millions de dollars
Quant au ministre des Affaires étrangères djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf, ce dernier estime que « 22 millions de dollars sont nécessaires pour (venir en aide) aux foyers sinistrés. (Mais aussi) aux infrastructures et équipements publics sévèrement endommagés », confirme parallèlement l’agence de presse chinoise, Xinhua.
L’intéressé a d’ailleurs précisé que « cette catastrophe était l’une des (résultantes) du changement climatique qui provoquent la montée du niveau de l’océan Indien et le phénomène dit de dipôle, une oscillation irrégulière de ses températures de surface ».
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