Le Maghreb : interface stratégique, région fragmentée

« Un Maghreb uni disposerait d’un potentiel économique incroyable et d’un poids diplomatique significatif », estime Hugo Salinas.

Loin des agitations moyen-orientales, le Maghreb est une interface géopolitique incontournable entre deux espaces sub-continentaux : l’Europe méditerranéenne et l’Afrique sahélo-saharienne. A ce titre, la compréhension des dynamiques régionales et nationales qui traversent le Maghreb est primordiale pour saisir les évolutions des enjeux contemporains tels que le terrorisme, les mutations politiques ou celles du phénomène migratoire. Force est de constater que les États maghrébins sont incapables de faire front commun sur nombre de problématiques partagées. Or, cette préférence pour une logique nationale a un coût tant économique que politique pour ces États qui refusent de « faire Maghreb ».

Les révolutions arabes ont éclaté en Tunisie à l’hiver 2011 avant de s’exporter plus à l’Est et leurs aboutissements – souvent dramatiques comme en Libye – témoignent des cheminements si singuliers des pays maghrébins. Certains régimes tels que celui du Maroc et de l’Algérie semblaient, pendant quelques années, être sortis préservés de cette période. Or, les dirigeants qui ont remis à plus tard leur agenda réformiste payent aujourd’hui le prix de leur inaction, en témoigne la démission forcée du président algérien d’Abdelaziz Bouteflika en avril 2019. Toujours est-il que les conséquences des Printemps de 2011, qu’il s’agisse de terrorisme, de migrations, ou de mutations socio-économiques ou politiques constituent des problématiques que les pays du Maghreb partagent sans y apporter de réponses commune, faute de le pouvoir – ou de le vouloir.

La sous-région maghrébine est l’une des moins intégrées du monde. L’Union du Maghreb Arabe, fondée en 1989, en est l’exemple le plus patent, et n’a jamais pu constituer une plateforme de discussion efficace pour surmonter les inimités nationales, particulièrement entre Rabat et Alger. Le Maghreb ainsi désuni manque de s’affirmer comme interface stratégique cohérente entre l’Afrique subsaharienne, marché commercial important, mais menacé par le terrorisme, et l’Union européenne qui cherche en Méditerranée occidentale un interlocuteur crédible.

Une décennie de réformes et de révolutions : les Printemps de 2011 et leurs lendemains

Les chemins tortueux de la démocratie tunisienne

A l’automne 2019, les Tunisiens ont été appelés aux urnes pour la deuxième élection présidentielle depuis la promulgation de la Constitution en 2014. L’entrée en lices de deux nouveaux venus de la politique tunisienne, perçus comme des « outsiders », Kaïs Saïed et Nabil Karoui, est significative d’une recomposition des équilibres partisans issus de la donne de 2013-2014 qui voyait deux pôles ennemis contraints à la négociation pour gouverner : le camp libéral et le camp islamo-conservateur.

Le nouvel équilibre en Tunisie renvoie donc dos à dos les partis au pouvoir usés par des années de mauvaise gestion et de luttes intestines. La victoire de Kaïs Saïed, juriste austère bénéficiant d’une réputation d’intégrité, a confirmé la déroute des candidats du « système ». Les difficultés que la classe politique nouvellement amenée au pouvoir a connu pour la formation d’une majorité et d’un gouvernement est à l’image d’un monde politique fragmenté et d’une culture du compromis qui atteint ses limites. Le nouveau président hérite d’une situation économique critique : si les institutions démocratiques se stabilisent petit à petit, la crise économique pèse sur une population à bout de souffle. En outre, l’économie nationale demeure fortement dépendante de la patience des bailleurs internationaux, alors que les réformes qu’exigent ces derniers se heurtent à l’incompréhension d’une population qui craint une détérioration de son niveau de vie fragilisé. Ainsi, le succès de l’expérience démocratique tunisienne dépendra de la capacité des nouveaux dirigeants tunisiens à surmonter le défis du redressement économique du pays.

En Algérie, à la recherche du temps perdu

En 2011, les Algériens avaient regardé d’abord avec admiration, mais très vite avec circonspection et prudence leurs voisins arabes se soulever. « L’hiver des islamistes » qui avait suivi le Printemps arabe avait vite refroidi les ardeurs révolutionnaires des envieux du succès tunisien. Les Algériens avaient en tête les dangers de l’aventurisme révolutionnaire et ses conséquences dramatiques qui avaient conduit à la traumatisante « décennie noire » des années 1990. Les situations dramatiques post-2011 ne semblaient avoir que conforté cette attitude prudente, malgré de notables mouvement populaires particulièrement lors de la candidature du président Bouteflika à un quatrième mandat en 2014. Toutefois, à la fin du mois de février 2019, un vaste mouvement populaire prend forme pour contester la candidature à un cinquième mandat du président, en séjour prolongé dans un hôpital suisse. Ce mouvement, inédit par son ampleur et son caractère pacifique, constitue dès les premiers instants, le cri du coeur inouï d’une société à bout de souffle, épuisée par vingt ans de mauvaise gouvernance.

Malgré de vaines contorsions du pouvoir pour sauver les apparences, la pression populaire ne faiblit pas et pousse Abdelaziz Bouteflika à renoncer au pouvoir le 2 avril 2019, une sortie sans honneurs qui clôt un règne interminable. Malgré la répression, les manifestations se poursuivent. En cause : une corruption systémique d’autant plus insupportable qu’elle rend visible la pauvreté et les inégalités. En outre, le clientélisme exclut le plus grand nombre des mécanismes politiques desquels découlent des décisions qui ne servent plus la collectivité et maintiennent au pouvoir des cliques et des clans. Les défis qui s’ouvrent au nouveau pouvoir sont immenses : issu de l’ancien régime, à la légitimée contestée par la rue, il devra, s’il veut se maintenir, ouvrir les portes de la participation politique au plus grand nombre, tarir la corruption et assurer une meilleure distribution des revenus issus des importantes ressources naturelles dont dispose le pays. Mais les Algériens ne sont pas dupes, si l’ancienne génération de dirigeants a été écartée, les méthodes demeurent les mêmes pour faire taire l’opposition fragile.

Les limites du réformisme marocain

En 2011, à l’extrême Ouest du monde arabe, le roi Mohammed VI coupe l’herbe sous le pied des manifestants du « mouvement du 20 février », et propose une réforme constitutionnelle et une ouverture politique, plutôt que d’user de la violence aveugle, solution qui n’a réussi ni à Mouammar Kadhafi, ni à Hosni Moubarak. Si cette option alimente l’image d’un roi libéral, à l’écoute du peuple (1), ce réformisme de façade n’a en rien changé la donne. Le Maroc se dote donc d’une nouvelle constitution en juillet 2011, afin de calmer la colère populaire, mais qui ne remet aucunement en cause la réalité de l’exercice du pouvoir : le monarque conserve ses prérogatives dans de nombreux domaines régaliens et aucun progrès n’est observé en termes de libertés publiques (2). Le gouvernement quant à lui n’a que peu de prise sur les décisions importantes. Forte de sa légitimité historique et religieuse, la monarchie ne perçoit aucune menace qui la contraindrait à libéraliser le champ politique, ce qui l’affaiblirait.

Le Makhzen et la couronne achètent toutefois du temps. Si le « mouvement du 20 février » s’est affaibli au fil de l’année 2011, les espoirs alors portés par les contestataires demeurent bien vivants. Plusieurs mouvements sociaux d’ampleur viennent régulièrement les raviver : en 2016-2017 dans le Rif, puis de nouveau en 2018 dans le bassin minier de Jerada, suite aux décès accidentels de travailleurs. D’abord tolérées, les manifestations sont vite durement réprimées (3). Entre 2018 et 2019, un vaste mouvement de boycott sans leader ni structure touche de grands groupes marocains de l’alimentaire, dont les dirigeants sont proches des cercles de pouvoir.

Ainsi, ce statu quo fragile, à la faveur d’un monarque puissant, se fait au prix de réformes qui ne viennent jamais. La rue ne se satisfait plus des déclarations et effets d’annonce, alimentant sporadiquement des foyers de contestation. Si la situation est pour le moment tenable pour la monarchie, le sera-t-elle longtemps ?

Les enjeux actuels d’une région stratégique

Le terrorisme : menace transfrontalière, coopération difficile

Le terrorisme maghrébin naît au cours des années 1980 avec le retour des combattants partis faire le jihad en Afghanistan. Forts de cette expérience et d’un corpus idéologique structuré, ces combattants prendront de nouveau les armes au cours de la « décennie noire » algérienne au cours de la décennie 1990. Malgré cet échec, c’est à partir de l’Algérie que se structure un jihadisme territorialisé, qui peine toutefois à recruter malgré l’affiliation des groupes locaux à Al Qaida au cours des années 2000. L’année 2011, la déstabilisation de la Tunisie et de la Libye, et l’échos des combats de l’État islamique au Moyen Orient relancent le jihadisme au Maghreb autour de deux groupes toujours existants : la katiba Oqba Ibn Nafi, affiliée à Al Qaida au Maghreb Islamique et Jund al Khilafa, branche locale de l’Etat islamique.

Aujourd’hui toutefois, ne subsistent que quelques groupes de combattants dans les zones montagneuses de la frontière algéro-tunisienne. La katiba Ansar al Charia, hier implantée en Tunisie, subsiste en Libye (4). En Algérie et en Tunisie, la persistance des prédications salafistes font craindre l’existence de groupes radicaux dormants. Le terrorisme au Maghreb est donc sur une voie ascendante, ne subsistant que par petits groupes isolés, acculés par des forces armées mieux formées à la contre-insurrection, coupés du soutien de la population et des réseaux de contrebande.

Il est apparu que la lutte contre le terrorisme s’est faite selon des logiques nationales, bien qu’une action partagée aurait connu d’efficaces résultats. Ainsi, l’appui  algérien ponctuel à la Tunisie pour la sécurisation de ses frontières a montré son efficacité et la nécessité d’une plus grande mutualisation des moyens et le partage du renseignement (5). Au regard de la situation critique en Libye et de la persistance de ces problématiques partagées, une volonté politique existe, mais doit encore être approfondie (6).

Le Maghreb, un carrefour stratégique des flux migratoires

De part sa position géographique, le Maghreb est une interface entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne. Ainsi, à peine quinze kilomètres séparent l’Espagne du Maroc et la Tunisie se trouve à moins de cent kilomètres de l’Italie. De même, le  Sahara, loin d’être un espace désolé vide de toute activité, est traversé de flux qui ignorent les frontières.

La déstabilisation de la Libye, ainsi que la lutte des pays du Sahel soutenus par la France contre le terrorisme, a conduit à la formation de vastes routes migratoires qui aboutissent au Maghreb, dernière étape avant l’Europe. L’Afrique du Nord est devenue non seulement une région de départ pour de nombreux jeunes en quête de meilleur, de transit mais aussi d’arrivée pour de nombreux migrants. L’année 2015 a enregistré des chiffres record et une situation humanitaire catastrophique en Méditerranée.

Deux routes migratoires traversent le Maghreb, malgré des frontières toujours plus caparaçonnées. D’abord, sur la route centrale de migration (via la Libye vers l’Italie), le travail des ONG rendu difficile et la coopération entre les gardes côtes libyens et l’Union européenne visent à freiner les départs nombreux, alimentés par un trafic d’êtres humains inédit par son ampleur. Un tel blocage des départs depuis la Libye pourrait risquer de détourner les flux de migrants vers l’autre route migratoire, qui relie l’Afrique de l’Ouest à l’Espagne via le Maroc. Sur cette route, le Maroc, aussi pays de départ pour de nombreux Marocains et Algériens, voit dans cet état de fait un utile moyen de négociation avec l’Europe pour qui le royaume, pays stable, est un interlocuteur incontournable.

Origine et conséquences d’une désunion préjudiciable

Le péché originel : la rupture entre Alger et Rabat

Malgré une histoire partagée et des référents culturels communs, les pays maghrébins peinent à s’associer au sein d’un processus d’intégration crédible. Créée en 1989, l’Union du Maghreb Arabe (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye) est l’une des organisations sous-régionales africaines les moins achevées. Cet échec s’explique par la persistance de la question du Sahara occidental à l’origine de la dispute algéro-marocaine, sans issue depuis les années 1970. Un désaccord qui porte aussi sur les frontières entre les deux pays, qui se regardent du coin de l’œil. Plus largement, ce conflit est celui de deux puissances régionales qui se disputent le leadership dans la région (7).

Cette mésentente a rendu inopérantes à partir de 1994 les instances de l’Union. Signé en 2001 avec le soutien de l’UE, l’accord d’Agadir – qui établit une zone de libre-échange entre l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, la Tunisie et plus tard, le Liban et la Palestine – rencontre aussi un certain nombre de difficultés. Tournés vers l’Europe, divers processus ont conduit à la création d’abord du partenariat Euromed en 1995, devenu en 2008 l’Union pour la Méditerranée. Après les Printemps arabes, les réalisations modestes de cette organisation contrastent fortement avec son ambition première. Toujours est-il que les pays de la rive Sud de la Méditerranée ne sont rarement à l’origine d’initiatives communes qui n’émergent que parce que leurs partenaires, en premier lieu l’UE, ont besoin d’un interlocuteur cohérent au Maghreb.

Le prix du non-Maghreb

En l’absence d’un Maghreb uni, les États d’Afrique du Nord avancent de manière dispersée, malgré un important manque à gagner. Ainsi, ces derniers ont entrepris ces dernières années une intensification de leurs relations commerciales avec l’Afrique sub-saharienne. En 2017, le Maroc réintègre l’Union africaine qui l’avait exclu en 1984, et adhère en 2017 à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont la Tunisie est membre observateur. Le royaume a de nombreux liens avec l’organisation qui constitue un partenaire commercial important : le Maroc est premier exportateur d’Afrique du Nord vers les pays de la CEDEAO (8). La Tunisie regarde aussi vers l’Afrique subsaharienne, et rejoint en 2018 le Marché Commun de l’Afrique de l’Orientale et Australe (COMESA). La politique africaine de l’Algérie est plus prudente, bien que le pays soit l’un des principaux contributeurs de l’Union Africaine. Il apparaît toutefois que le manque de coordination des pays maghrébins empêche d’apporter une réponse cohérente à cette orientation africaine des dynamiques maghrébines, qui sont essentiellement dopées par la diplomatie économique volontariste du Maroc.

En termes d’échanges économique et commerciaux infra-régionaux les pays maghrébins payent ici aussi le prix de fort de leur manque de coordination douanière, la fermeture de la frontière entre l’Algérie et le Maroc, et le manque d’infrastructures de transports interopérables. Une situation qui frôle l’absurde alors qu’en Europe comme en Afrique sub-saharienne, les logiques d’intégration commerciale et les mécanismes facilitant les échanges de biens, de services, de capitaux vont croissants (9). Selon le FMI, les échanges commerciaux infra-maghrébins représentent moins de 5 % de l’ensemble de leurs échanges commerciaux, contre 70 % en Europe (10). Un marché maghrébin plus intégré compterait près de cent millions de consommateurs, serait moins sensibles aux crises mondiales, et attirait davantage d’investissements étrangers (11).

Le prix de la désunion est aussi sécuritaire. Malgré des enjeux sécuritaires partagés et un intérêt stratégique commun à la stabilité de la région sahélienne, les pays d’Afrique du Nord demeurent peu engagés dans cette région et n’avancent que selon leurs intérêts propres, et parfois contraires. Au Sahel, l’Algérie a longtemps prôné un traitement africain des menaces sécuritaires, contre toute ingérence étrangère et notamment française, et désirant écarter le Maroc (12). Cette stratégie n’empêchera pas la France de s’impliquer militairement au Mali à partir de 2013. En 2014, cinq pays de la bande sahélienne (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Tchad, Niger) intensifient leur coopération sécuritaire au sein du G5 Sahel, soutenu par Paris. Alger paye le prix de l’échec de la coopération sécuritaire créée en 2010 avec la Mauritanie, le Mali et le Niger autour d’un Comité d’état-major opérationnel conjoint installé à Tamanrasset, qui n’a pas pu soutenir le Mali au moment critique du coup d’Etat de 2012 (13). En retour, l’Algérie refuse de s’associer au G5 Sahel dont elle voit en lui la main de la France. L’Algérie gagnerait pourtant à s’investir davantage au Sahel : le pays a une longue histoire avec ses voisins du Sud, et surtout une riche expérience dans la lutte anti-terroriste dont le G5 Sahel ne devrait se priver.

Le règlement du contentieux entre Rabat et Alger est une étape nécessaire qui faciliterait grandement la perspective d’un Maghreb uni, crédible et stable. Un horizon pourtant encouragé par la société civile, les milieux d’affaires et les partenaires internationaux, en premier lieu l’Union européenne. Pour la stabilité et le règlement de conflits en cours au Sahel, en Libye, un Maghreb parlant d’une seule voix serait aussi un atout non négligeable. Un Maghreb uni disposerait aussi d’un potentiel économique incroyable et d’un poids diplomatique significatif sur la scène africaine, arabe ou vis-à-vis de l’Union européenne. Mais une telle perspective ne tient pas uniquement à la fin de la brouille algéro-marocaine, des solutions aux problématiques internes doivent préalablement être trouvées : confiance des populations envers leurs dirigeants, réformes économiques, lutte contre la corruption…

 

(1) Thierry Desrues, « Pour qui parle le roi ? Pouvoir exécutif, exécutants et protestations au Maroc », dans Annuaire IEMed. de la Méditerranée 2019, pp. 208

(2) Morad Diani, « Au Maroc, l’esprit toujours remuant du 20 février », Orient XXI, 27 juin 2019, orientxxi.info

(3) Ilhem Rachidi, « Au Maroc, ces foyers de contestation qui ne s’éteignent pas », Orient XXI, 17 avril 2018, orientxxi.info

(4) Flavien Bourrat, « Quel avenir pour le jihadisme au Maghreb : déclin durable ou possible résurgence ? », IRSEM, note de recherche n°85, 12 novembre 2019, p.6

(5) Flavien Bourrat, Ibidem, p.8

(6) Flavien Bourrat, « Lutter contre le jihadisme en Tunisie, une équation complexe face à un défi nouveau », dans La Lettre de l’IRSEM, n°4, 2014, p.10

(7) Khadija Mohsen-Finan, « Face au défi sécuritaire, un Maghreb fragmenté », dans Annuaire IEMed. de la Méditerranée 2019, p.90

(8) Bruce Byiers et Poorva Karkare « L’Afrique du Nord, plus africaine que jamais : les pays du Maghreb se tournent vers la CEDEAO », Annuaire IEMed. de la Méditerranée 2019, pp. 311

(9) Mohamed El Hachimi, « Le Maghreb : des défis communs et des voies de transition divergentes », dans Annuaire IEMed. de la Méditerranée 2019, p. 187

(10) Alexei Kireyev (dir), « L’intégration économique du Maghreb. Une source de croissance inexploitée », Fonds Monétaire International, n°19/01, 2019, 38 p. 10

(11) Ibidem. p. 19

(12) Khadija Mohsen-Finan, Ibidem, p.91

(13) Seidik Abba, « La sécurité au Sahel se construit sans l’Algérie : jusqu’à quand ? », Le Monde, 24 mars 2016, lemonde.fr

 

Crédits photo : L’Union du Maghreb Arabe (UMA) est une organisation économique et politique formée par les cinq pays du Maghreb, à savoir l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie (Wikipédia).

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