Ceci en raison de l’inauguration, lundi après-midi, de l’ambassade américaine à Jérusalem.
Alors que la Marche du retour atteint sa dernière ligne droite dans la Bande de Gaza, de nouveaux affrontements ont éclaté ce lundi entre Palestiniens et soldats israéliens. Cette fois, c’est l’explosif dossier du transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem qui a entrainé les heurts et la défiance du peuple palestinien – qui compte pour le moment une quarantaine de victimes et pas moins de 500 blessés, selon Le Point.
Pour répondre à cette manipulation – souhaitée par Donald Trump, le président américain, l’an dernier -, « des milliers de (civils) se sont rassemblés en différents points aux environs de la frontière, et de petits groupes ont tenté de s’approcher au péril de leur vie de la barrière de sécurité lourdement gardée par l’armée israélienne. Avant de lancer des pierres en direction des soldats et d’essuyer des tirs en retour ».
Une stratégie israélienne toujours aussi sanglante
De son côté, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a estimé avoir fait ce qu’il fallait pour éviter un drame. Et cela, en organisant dimanche et lundi une distribution d’ampleur, par les airs, de tracts appelant les Palestiniens à la retenue. Le Premier ministre pourrait d’ailleurs continuer à sévir, puisqu’il prévoit dans un laps de temps très court de nouveaux heurts dans la Bande de Gaza sous blocus, mais également en Cisjordanie occupée.
Comme le rappelle le média tricolore, « Ivanka Trump et Jared Kushner – la fille et le gendre conseiller du président américain – prendront part à partir de 16 heures (13 heures GMT) avec des centaines de dignitaires des deux pays à la cérémonie (d’inauguration) saluée comme « historique » par Israël et largement perçue comme défiant la réprobation de la communauté internationale. Et cela, dans une période de grande inquiétude pour la stabilité régionale ».
