Capturés par les forces kurdes, ces djihadistes officiaient dans les rangs de l’Etat islamique.
« Le tribunal antiterroriste a reçu les dossiers d’instruction d’environ 900 Irakiens de l’EI venus de Syrie (…) Nous commençons à établir un calendrier pour leurs procès », confirme une source judiciaire irakienne relayée par La Presse.
Sans surprise, le futur de ces « belligérants » s’assombrit fatalement puisqu’ils encourent la peine de mort dans le pire des cas, ou la prison à perpétuité si les juges locaux en décident autrement.
Pour information, l’Irak fait partie des nations qui exécutent le plus de condamnés. Et cela, alors que cette tendance a largement diminué entre les « crus » 2017 (125 pendaisons) et 2018 (52).
Les ONG tirent la sonnette d’alarme
Du côté des défenseurs des droits de l’Homme, l’inquiétude reste malgré tout de mise puisque nombre d’ONG, à l’image d’Amnesty, mettent en garde la communauté internationale contre de probables « procès expéditifs » et « risques de torture » au cours des interrogatoires.
D’autres jugements suivront d’ailleurs prochainement puisque les prisons kurdes regorgent encore de terroristes irakiens, dont des dirigeants importants du groupe djihadiste. En conséquence, « d’autres vagues de rapatriement interviendront rapidement », précise cette même source.
A suivre donc…
A lire aussi : La Suisse ne souhaite pas rapatrier ses djihadistes
