La France s’affirme année après année comme un partenaire militaire de premier plan pour Djibouti.
Le chef des forces armées djiboutiennes, Zakaria Cheik Ibrahim, a terminé une visite d’une semaine dans l’Hexagone durant laquelle il s’est entretenu avec son homologue, le général François Lecointre, sur l’incontournable dossier militaire, véritable moteur de la politique djiboutienne. L’occasion pour les deux protagonistes de bétonner la relation bilatérale en la matière.
Ce n’est pas un secret, avec le déploiement de 1450 militaires Paris profite d’une aura manifeste dans cet Etat stratégique situé sur la Corne de l’Afrique. Ce dernier bénéficiant d’un positionnement géographique crucial dans la région tout en faisant face parallèlement au détroit de Bab-el-Mandeb, quatrième passage maritime mondial pour l’approvisionnement énergétique.
Pour autant, une telle coopération nécessite logiquement une contrepartie. La France offre en effet à son allié djiboutien une aide logistique et de formation militaire efficiente.
Un partenariat resserré avec Djibouti
Ainsi, « les discussions, qualifiées d’historiques par la France, ont porté en particulier sur le déploiement des forces françaises stationnées à Djibouti dans le cadre du traité de coopération en matière de défense signé le 21 décembre 2011 par les deux pays », relate le site French China.
Mais ce n’est pas tout, puisque Zakaria Cheik Ibrahim et François Lecointre ont également évoqué un partenariat resserré destiné « à moderniser l’outil de défense djiboutien ainsi que ses déploiements extérieurs ».
Par ailleurs , il est important de noter que le général français n’a pas manqué « de saluer l’engagement des forces armées djiboutiennes dans la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) ».
Pour rappel, Paris a réalisé en 2017 près de 40 interventions au profit des forces armées locales.
