Le consortium saoudien, PIF, devrait débourser près de 350 millions d’euros pour acquérir 80 % des parts du club de Premier League.
Comme le souligne le site Foot Mercato, Newcastle n’a jamais tutoyé les sommets du célèbre championnat britannique durant le règne de l’homme d’affaires, Mike Ashley, à la tête de l’équipe depuis 2007.
Ainsi, seuls deux titres de Championship (deuxième division NDLR) sont venus garnir la salle des trophées des Magpies. Ces derniers n’ont d’ailleurs plus fréquenté le top 5 de Premier League depuis 2011-2012. Les fans de Saint-James Park ne conserveront donc pas un souvenir impérissable d’Ashley.
Quoi qu’il en soit, le mariage polémique entre Riyad et ce club emblématique du nord de l’Angleterre devrait se dérouler sans encombre, bien que l’affaire Khashoggi reste encore dans toutes les têtes au sein de la Perfide Albion.
Rivalité géopolitique
Cette acquisition fait également partie de la politique de soft power mise en place par le géant pétrolier à l’international. L’occasion pour le prince Salman de concurrencer l’ennemi régional qatari sur le terrain footballistique… puisque Doha détient le PSG depuis 2011.
A ce jour, les plans de l’intéressé pour Newcastle ne sont pas encore clairs. Néanmoins, sa fortune estimée est encore plus grande que celle du Cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, propriétaire de Manchester City et originaire d’Abu Dhabi, précise Le Soir.
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