Plusieurs émeutes éclatent à Tunis et dans d’autres grandes villes au lendemain du 10ème anniversaire de la révolution.
Pour le deuxième jour consécutif, plusieurs émeutes ont eu lieu dans différentes localités tunisiennes, notamment à Tunis et dans les grandes villes. Au lendemain du 10ème anniversaire de la révolution du 14 janvier 2011, des magasins et des établissements cassés, au grand dam de ceux qui gardaient l’espoir d’un lendemain meilleur.
Grand Tunis, Sousse, Béjà : 2ème nuit de verre
Le confinement de 4 jour décrété le 13 janvier et en vigueur jusqu’au 17 janvier, date après laquelle un couvre feu sera maintenu de 20h à 5h et la situation sanitaire plutôt critique, n’ont pas dissuadé les casseurs nocturnes. Banques, commerces, bureaux : plusieurs dizaines de protestataires ont tout saccagé, parfois dans l’absence totale d’agents de l’ordres à quelques endroits.
Ces escarmouches touchent, cette nuit, les régions de Tunis, Siliana, Kasserine, le Kef, Kairouan, Cité Ettadhamen, Hammam Lif, Menzel Bourguiba, Hammamet, Tebourba, Sidi Hassine, Bizerte, Cité Al Intilaka, Cité Ezzouhour
The army is deployed across Tunis amid protests
they are taking up position at strategic locations across the city .#Tunisie #تونس pic.twitter.com/KUTNOGrUUX— rabeb aloui (@rabebaloui) January 17, 2021
En effet, il aura fallu attendre le 17 janvier au soir pour que l’armée se déploie pour protéger les biens et les citoyens.
Ces escarmouches touchent, cette nuit, les régions de Tunis, Siliana, Kasserine, le Kef, Kairouan, Cité Ettadhamen, Hammam Lif, Menzel Bourguiba, Hammamet, Tebourba, Sidi Hassine, Bizerte, Cité Al Intilaka, Cité Ezzouhour.
Pour l’heure, 300 jeunes ont été arrêtés à l’issue de ces troubles nocturnes. Cependant, aucune réaction officielle n’a été faite.
Fourth night of tense protests in #Tunisia, around 300 arrests, and absolutely no reaction from any political party !
— Mohamed-Dhia Hammami – محمد ضياء الهمامي (@MedDhiaH) January 17, 2021
Remaniement ministériel
Il est à noter, que ces émeutes interviennent après un remaniement minestériel important, annoncé par le chef du gouvernement Hichem Mechichi.
Dans ce gouvenement qui ne compte aucune femme, le directeur de cabinet Walid Dhahbi est proposé au ministère de l’Intérieur, après le limogeage début janvier de l’ancien avocat Taoufik Charfeddine, pilier de la campagne électorale du président Kaïs Saïed.
Par ailleurs, le ministre de l’Environnement Mustapha Aroui, en détention pour une affaire de déchets dangereux importés d’Italie, est remplacé par Chiheb Ben Ahmed, PDG du Centre de promotion des exportations (CEPEX).
