Djibouti : la valse des passeurs se poursuit contre vents et marées

Véritable carrefour des migrants cherchant l’Eldorado dans le golfe Persique, Djibouti peine à enrayer le fléau du trafic d’êtres humains.

Alors que les autorités locales ont officialisé le mois dernier un véritable coup de filet dans le triste milieu des passeurs, force est de constater que les habitudes ont la dent dure sur le territoire.

Et pour cause, 120 migrants clandestins, originaires d’Ethiopie, de Somalie et d’Érythrée, sont une nouvelle fois passés à deux doigts de la mort dans la nuit de jeudi à vendredi aux larges des côtes djiboutiennes. Plus précisément, à proximité de la ville de Gondoria située au Nord.

Selon l’agence de presse chinoise, Xinhua, les gardes-côtes ont secouru ces femmes, hommes et enfants alors que les malheureux se trouvaient dans une embarcation yéménite de type galba, surchargée et en perdition. Qui plus est dans des conditions climatiques très difficiles.

Ces derniers ont alors rejoint un centre de transit de la police djiboutienne en vue d’un rapatriement vers leurs pays d’origine.

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