Oman s’oppose au projet de Tel Aviv d’imposer la souveraineté israélienne sur une partie de la Cisjordanie

Cette annonce fait écho aux promesses de campagne de Benjamin Netanyahou dans le cadre des législatives israéliennes du 17 septembre.

Alors que le sultan d’Oman, Qabous ben Saïd,  a reçu Benjamin Netanyahou en octobre 2018 – une première depuis 1996 pour un Premier ministre hébreu – l’Etat pétrolier proche de l’Iran, a tout de même prévenu Tel Aviv qu’Oman ne reconnaîtra pas les projets israéliens sur un pan stratégique de la Cisjordanie. A savoir, appliquer une souveraineté sur la vallée du Jourdain et la partie nord de la mer Morte.

« Oman réitère son rejet des récentes déclarations de Netanyahou et soutient le peuple palestinien dans tous ses efforts pour établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale », confirme ainsi le communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères. Qui précise également que « la création d’un Etat palestinien souverain restait toujours (une condition sine qua non) à toute normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays ».

Comme le rappelle le site I24 News, les deux hommes avaient discuté pour l’occasion « des moyens de faire progresser la paix au Moyen-Orient, mais aussi de plusieurs sujets d’intérêt commun touchant à la paix et à la stabilité (de la région) ». Il est d’ailleurs important de noter qu’Oman n’a jamais participé aux conflits armés entre les pays arabes et Israël.

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