Le crash d’un avion militaire russe au large des côtes syriennes, lundi 17 septembre, a déclenché un véritable tollé à Moscou.
Et pour cause, le Kremlin accuse l’Etat hébreu d’avoir joué un rôle prépondérant dans ce drame. Il ne s’est d’ailleurs pas privé pour le faire savoir aujourd’hui à l’ambassadeur israélien en Russie.
Mais que s’est-il réellement passé ? Selon Sputnik, quatre avions F-16 des forces aériennes israéliennes, opérant à basse altitude depuis la Méditerranée, ont en effet frappé des cibles syriennes situées près de la ville de Lattaquié (Nord-Ouest). En retour, la défense antiaérienne du régime de Bachar el-Assad a riposté.
Mais, il y a un mais, et de taille, puisque les pilotes responsables se seraient couverts derrière un avion militaire russe présent dans la zone. Ce dernier, qui transportait 14 soldats, s’est en conséquence crashé dans la mer, ajoute le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué impassible :
Quid des rapports entre Tel Aviv et Moscou ?
« Nous considérons (comme) hostiles ces provocations de la part d’Israël. (En conséquence), nous nous réservons le droit de répondre de manière adéquate », souligne ainsi froidement le communiqué de l’institution, relayé par Ouest France.
Sans surprise, l’avenir diplomatique de l’axe russo-israélien se pose désormais. Sachant que l’armée israélienne a prévenu son homologue russe simplement une minute avant l’attaque. Un temps logiquement insuffisant pour mettre à l’avion de se mettre en lieu sûr, fustige en retour, Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.
