Beyrouth gère désormais les ressources du pays et peut réquisitionner ce qui lui semble nécessaire dans la lutte contre le virus.
« La mobilisation générale », décrétée dimanche 15 mars par l’Etat, a plongé la population libanaise dans un scénario inédit et extrême afin de contrer l’ampleur prise par le nouveau coronavirus sur le territoire (une centaine de cas testés positifs et 9 morts pour le moment).
Actuellement, les places sont désertes tandis que les écoles, les universités, les restaurants et les commerces sont fermés, souligne RFI. Parallèlement, des patrouilles de l’armée et de la police sillonnent les rues des grandes villes pour empêcher les rassemblements.
Le Liban en défaut de paiement
Dans les faits, cette mesure de confinement, qui a débuté mercredi 18 mars, doit durer deux semaines. Néanmoins, ce dispositif nécessitera un logique prolongement si l’on se fie aux cas italien ou chinois par exemple.
De quoi frapper une nouvelle fois le pays en plein coeur, alors que le Liban subit une crise économique sans précédent. Et pour cause, Beyrouth devait payer lundi 9 mars 1,2 milliard d’Eurobonds de dettes. Mais les caisses sont vides, ce qui laisse craindre le pire, rappelle Libération.
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