Pétrole : Oman et le Koweït appellent à maintenir les conditions du marché

La politique de l’OPEP visant à réduire la production mondiale d’or noir depuis le 1er janvier 2017 a largement porté ses fruits.

Alors que le baril de pétrole a atteint un prix inférieur à 30 dollars début 2016, plongeant le secteur en pleine crise, les membres de l’OPEP ont pris une décision radicale le 30 novembre de la même année à Vienne afin de réduire la production quotidienne de 1,8 millions de barils. Une mesure qui a rapidement trouvé écho puisque le prix unitaire est progressivement remonté à 70 dollars.

Pour autant, cet accord se terminera fin 2018, une issue qui inquiète au plus haut point Mascate et Koweït City qui ont appelé lundi la sphère pétrolière dans son ensemble à maintenir leur coopération afin d’éviter un nouveau crash.

Le ministre omanais du Pétrole, Mohamed ben Hamad al-Romhi, a ainsi exhorté « les 24 pays de l’OPEP et non OPEP à poursuivre le dialogue et à stabiliser les conditions du marché », relaie le site Romandie.

Ce dernier a également milité en faveur « d’une amélioration du travail collectif pour assurer la sécurité de l’offre pour les consommateurs et la sécurité de la demande pour les producteurs ».

Soutenir le marché sur le long terme

Quant à son homologue koweïtien, Bakheet al-Rasheedi, ce dernier a confirmé être convaincu de la viabilité de cette stratégie qui offrira à terme la pleine mesure de ce secteur hyper lucratif :

« L’année dernière, il y avait un surplus de 340 millions de barils. Fin février, le surplus est tombé à 50 millions de barils et nous croyons être sur le bon chemin pour s’en débarrasser. Les conditions du marché vont donc déterminer si l’accord est prolongé après 2018 afin de soutenir (l’activité) sur le long terme », a-t-il renchéri.

Pour rappel, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et plusieurs autres pays se sont déjà prononcés en faveur d’une politique stabilisée.

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