Selon le journal gouvernemental « Al-Ahram », près d’un tiers de la population égyptienne vit sous le seuil de pauvreté.
Les chiffres de l’Agence centrale pour la mobilisation et les statistiques publiques (Capmas), publiés le 29 juillet dernier, sont éloquents. Et pour cause, sur la période 2015-2018, le taux de pauvreté a bondi de 4,7 points en Egypte, passant de 27,8 à 32,5%.
D’après France Info, cet organisme officiel fixe en effet le seuil de pauvreté à un revenu annuel de 8827 livres égyptiennes (480 euros) ou moins. Soit environ 1,30 euro par jour et par personne en moyenne.
Des inégalités de revenu alarmantes au sein de la population
Pire, le fossé économique s’est creusé dans le même temps entre les familles les plus pauvres, et celles issues des classes moyennes et aisées. Concrètement, le salaire annuel moyen d’une famille égyptienne atteint désormais 59 000 livres égyptiennes (3200 euros). Une différence tout à fait abyssale, c’est un euphémisme…
Pour rappel, Le Caire percevra prochainement la dernière tranche d’1,8 milliard d’euros obtenus auprès du FMI en 2016. Ce plan de soutien est évalué à 12 milliards d’euros dans sa globalité.
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