Cette découverte est d’autant plus singulière qu’elle reposait dans une fosse commune située sur la rive ouest du Nil, à Assouan.
Cette momie, malheureusement anonyme, présente un état de conservation extraordinaire, explique le ministère égyptien des Antiquités dans un communiqué publié mardi 18 septembre.
En effet, l’individu se trouvait dans de grandes bandelettes de lin, que les archéologues ont extrait d’un sarcophage en grès, relaie de son côté Science Post.
Une recherche au capital culturel de premier ordre
Il est d’ailleurs important de noter que trois autres sépultures comprenant des inscriptions en hiéroglyphes et des amulettes en faïence honorant le Dieu des défunts, Anubis, se trouvent également dans le tombeau. De quoi peut-être en apprendre plus à l’avenir sur l’identité des « forces en présence ».
Quant à l’estimation de leur âge, celles-ci appartiendraient à la période tardive de l’Egypte allant de 712 à 332 av. J.-C. Une époque où le pays des pharaons subissait la domination de plusieurs royaumes étrangers. A l’image de Koush, l’Assyrie ou encore la Perse.
