Syrie : nouveau round de pourparlers à Astana

Les discussions se tiennent une semaine après l’échec du dernier round du processus de Genève.

Les discussions sur la Syrie se sont déroulées à huis clos, aujourd’hui, à Astana (Kazakhstan). Des négociations parrainées par l’Iran, la Russie et la Turquie. Cette dernière étant effectivement un soutien des « rebelles » syriens, alors que les deux premiers épaulent Bachar el-Assad, le chef d’Etat syrien. A l’ordre du jour : le sort des otages et des prisonniers, la livraison de l’aide humanitaire et le fonctionnement des zones de « désescalade ».

Il s’agit du 8ème round des négociations entre le gouvernement syrien et les rebelles dans la capitale kazakhe. Ce processus de paix existe en parallèle de celui organisé sous l’égide des Nations unies (ONU) à Genève, dont le dernier round s’est achevé le 14 décembre dernier. Sans avancée notable. Lors de la précédente réunion, la Russie avait proposé la création d’un « Congrès national syrien » qui devait réunir plus de 30 forces politiques syriennes.

« Libération totale »

Le porte-parole du gouvernement russe a cependant précisé qu’« aucune date » n’a été déterminée. La raison ? Il existe notamment un blocage concernant les forces politiques kurdes ; la Turquie rejette en effet leur participation au sein de ce congrès. Tandis qu’une déclaration finale devrait être faite demain, les échanges intervenaient près d’une semaine après l’annonce de Vladimir Poutine de retirer une partie des forces armées russes.

D’après le chef du Kremlin, une « libération totale » du territoire a été réalisée. Depuis le début de l’intervention russe il y a deux ans, l’armée syrienne, soutenue par la Russie, enregistre victoire sur victoire et peut arriver en position de forces aux négociations. Il reste également à savoir quel sera la sort de la région d’Idleb où différents groupes islamistes comme Al-Qaïda sont installés.

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