Dépendant entre autres du gaz, Doha investit désormais dans l’énergie solaire.
Le Qatar et un conglomérat d’entreprises composé de structures publiques locales (60% du capital), du groupe japonais, Marubeni, et du géant français, Total (40% du capital restant), ont signé dimanche un accord évalué à 421 millions d’euros. Ce dernier porte sur la construction de la première centrale solaire de l’histoire de l’émirat. Elle développera ainsi une capacité de 800 mégawatts.
De son côté, le ministère de l’Energie qatari a confirmé que le site pourra couvrir « 10% de la demande nationale en période de pointe ». Une aubaine pour Total qui a annoncé que cette opportunité représentait son projet le plus important à ce jour dans ce secteur à fort potentiel. Et pour cause, le groupe dirigé par Patrick Pouyanné n’a jamais construit de centrale de ce calibre.
Le golfe Persique poursuit sa transition énergétique
Enfin, autre donnée et pas des moindres, cet investissement de l’Etat gazier démontre encore une fois la volonté des pays du Golfe de ne plus dépendre uniquement des énergies fossiles en se tournant vers des ressources vertes.
Comme le révèle La Tribune, la centrale Al-Kharsaah, qui sera érigée sur 10 km2 près de la capitale, devrait être « sur pied » dès 2022, année de la Coupe du monde de football made in Qatar. Pour autant, cette dernière restera malgré tout relativement modeste comparées à d’autres centrales solaires de la région. A l’image de Sweihan, près d’Abou Dabi (Emirats arabes unis), qui produit déjà 1177 mégawatts.
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