Et cela durant un mois minimum… Le plus souvent dans des conditions précaires.
Comme le rappelle Ouest France, « malgré l’épidémie du (Covid-19) et les mesures drastiques prises par Israël, qui a fermé ses frontières à tous les étrangers non-résidents, 70 000 Palestiniens restent autorisés à travailler dans les secteurs israéliens de l’agriculture et du bâtiment ».
Pour autant, cet « échange de bon procédé » est viable à une seule condition : que ces employés palestiniens demeurent sur le sol hébreu durant un mois, voire plus. Et cela, afin d’atténuer tout risque de nouvelles contaminations, confirme Tel Aviv.
Un logement souvent insalubre
Malheureusement, ces derniers n’ont pour la plupart pas de solution de logement en Israël et ne peuvent donc pas aller travailler. De son côté, le Premier ministre sortant, Benjamin Netanyahou, maintenu en place grâce à la pandémie, renvoie la balle aux employeurs en leur demandant de fournir un toit à leurs salariés issus des Territoires occupés.
Résultat, les conditions d’hébergement pour « les heureux élus » s’avèrent bien spartiates. Ces derniers n’ayant pas trop le choix puisque le salaire moyen y est bien meilleur qu’en Cisjordanie…
A lire aussi : Colonies israéliennes en Palestine : la dernière provocation des Etats-Unis
