18 individus suspectés d’organiser le « transfert » de migrants à destination du golfe Persique ont été appréhendés à Djibouti.
La gendarmerie locale officialise ainsi un véritable coup de filet dans le triste milieu du trafic d’êtres humains, où les passeurs siègent en bonne place. Pire, ces derniers redoublent d’ingéniosité pour arriver à leurs fins.
La dernière pratique en date consiste en effet à « employer des jeunes désœuvrés des quartiers défavorisés de Djibouti contre des sommes d’argent très dérisoires, pour repérer les candidats à l’immigration clandestine, les convaincre du bienfait de leur service et les rassembler ensuite dans des maisons louées pour (l’occasion) », relaie l’Agence Afrique.
Le Yémen, avant l’Eldorado…
Qui indique dans la foulée que « c’est à ce dernier niveau qu’interviennent les trafiquants, en regroupant les migrants dans leur principal « centre de transit » situé dans le quartier populaire d’Arhiba… Avant de les transporter par voie routière vers la ville côtière d’Obock, au nord du pays, (Démarre dès lors) l’unique traversée maritime de ce long et périlleux périple qui se terminera, si tout se passe bien, au Yémen pour une autre traversée aussi incertaine et surtout beaucoup plus dangereuse vers des pays nantis du golfe ».
Pour information, 58 malheureux et malheureuses ont perdu la vie au large des côtes djiboutiennes lors d’une traversée organisée au mois de janvier.
