L’Etat de Bahreïn souhaite s’inscrire comme le hub régional de référence en matière de Fintech.
Manama, qui ne produit plus d’or noir, cherche comme nombre de ses voisins du golfe Persique à diversifier ses investissements. C’est en ce sens que les autorités bahreïnies ont inauguré mercredi en grande pompe le Bahrain Fintech Bay. A savoir « le plus grand hub de la Fintech de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord », résume David Parker, directeur exécutif en charge des services financiers du Bureau de développement économique du Bahreïn.
Selon La Tribune, qui relaie l’information, « cet incubateur piloté par le singapourien FinTech Consortium, s’étend sur 1000 mètres carrés dans un immeuble moderne de la capitale, où se trouve le siège d’Arcapita Bank, une firme d’investissement spécialiste de la finance islamique ». Il est d’ailleurs important de noter que de très grands noms font partie des pères fondateurs de la structure, comme BNP Paribas, American Express, Cisco, Microsoft, ou encore Roland Berger.
Le Singapour du Golfe pour la Fintech
Concrètement, Manama souhaite occuper dès à présent la place de « Singapour du Golfe pour la Fintech via un régulateur favorable à l’innovation », poursuit S. Parker. « Ce sera un peu comme Station F mais en plus petit. Il y a (en effet) beaucoup de start-ups à Bahreïn. »
L’écosystème du Bahrain Fintech Bay – en mesure d’accueillir jusqu’à 45 start-ups – peut ainsi compter sur un cadre réglementaire très avantageux mis en place récemment par l’émirat à destination des jeunes pousses. Et cela, pour une durée de neuf mois. Quant à l’investissement gouvernemental dans ce projet, ce dernier n’a pas encore filtré. L’Etat s’est néanmoins engagé à subventionner l’aventure durant au moins deux ans.
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