Le mouvement social français fait des petits à travers la planète. A l’image du Liban.
La France est actuellement le socle de la contestation populaire mondiale. La furia des « Gilets jaunes » franchit en effet les frontières hexagonales à vitesse grand V.
Beyrouth s’est ainsi largement animée dimanche 23 décembre, comme d’autres villes libanaises, où des centaines de personnes se sont rassemblées pour demander une baisse des impôts, du prix des carburants ou encore un meilleur combat étatique contre la corruption.
Selon RFI, qui relaie l’information, la plus importante vague de manifestants a eu lieu dans le centre-ville de la capitale. Cette dernière a tenté de s’approcher du Grand Sérail, qui abrite les bureaux du Premier ministre.
L’armée mise à contribution
Sans surprise, des échauffourées ont éclaté avec les forces de l’ordre, ponctuées de jets de bouteilles d’eau et d’autres projectiles. Un remue-ménage qui n’a pas manqué de bloquer plusieurs artères importantes de la cité.
Pour information, plusieurs gouvernements ont déjà pris leurs dispositions pour tuer dans l’œuf tout mouvement domestique des « Gilets jaunes ». C’est par exemple le cas de l’Egypte et de son président Abdel Fattah al-Sissi, dont l’imagination fait « des merveilles ».
